Lettres du poilu Jean Pierre Augustin ASTRUC, instituteur Lozérien

Augustin ASTRUC, instituteur né et exerçant en Lorère, a été mobilisé en 1914 et il a effectué toute la Guerre 1914 – 1918. Il écrivait presque chaque jour à sa femme Honorine BEYS, et certains jours plusieurs fois. Ces lettres conservées, à sa demande, par sa femme ont été retrouvées par son petit-fils Alain. Celui-ci a décidé de porter à notre connaissance ce témoignage exceptionnel.

Agustin a reçu le baptême du feu en Belgique, à Ypres. Rapidement son régiment retrouve la France pour combattre dans l'Aisne, la Somme, l'Oise, la Marne. Il combat aussi à Beauséjour.

Bien qu’Augustin ait décrit avec pudeur et discrétion ses combats, ne voulant pas trop angoisser sa femme, le lecteur ressentira toute l’horreur de la guerre. Il nous a conté aussi avec beaucoup de détails la vie aux cantonnements, les déplacements incessants, les rapports avec les gradés, les joies avec les compagnons d’arme.

Nous avons fait connaissance, dans le volume 1914 – 1915, d'Augustin ASTRUC, instituteur Lozérien mobilisé en septembre 1914. Il est soldat au 342e Régiment d’Infanterie, la Réserve du 142e RI appelé Régiment de Mende.

Dans ce 2ème volume qui couvre l’année 1916, nous retrouvons Augustin dans l’Aisne, dans la Marne, dans la Meuse, et bien sûr à Verdun. Il est tour à tour fantassin, conducteur de mulet, cuisinier, planton, mitrailleur, etc.

Ses lettres, toujours passionnantes, sont écrites dans un beau Français. Parfois il nous amuse avec un mot de patois. Nous y suivons l’état de son moral, et celui de sa famille en Lozère. Nous souffrons avec lui lorsqu’il se trouve en première ligne. Nous vivons sa vie de poilu, avec ses peines, ses joies, ses rencontres, ses espérances.

Dans ce 3e volume, couvrant l’année 1917, le lecteur retrouve le poilu Augustin ASTRUC, cet instituteur laïc exerçant avant guerre à Montgros (commune de Nasbinals - Lozère). Il est dans sa troisième année au front. Cette Guerre est interminable, bien qu’il veuille croire en permanence à une fin imminente.

Il combat à la Cote 304 et au Mort Homme. C’est encore et toujours le froid, le vent, la pluie et la mort qu’il côtoie.

Mais Augustin écrit, plus que jamais, ponctuellement à sa femme Honorine, et celle-ci lui répond avec tout autant de régularité.

Dans ce volume on assiste à la dissolution du 342e RI. Les soldats sont disséminés dans d’autres régiments.

Après une période incertaine, Augustin se trouve affecté dans le service Météorologique. Il rejoint alors les Vosges. C’est là qu’il passe son 4e Noël de Guerre, loin des siens.

La Guerre continue et Augustin ASTRUC, soldat sur le front depuis 1914, poursuit sans relâche sa correspondance avec sa chère Honorine et ses deux fils Léopold et Raymond.

Toujours affecté dans le Service Météorologique, Augustin se trouve en poste d’observation sur une crête des Vosges. Il nous fait partager ses premières incursions dans une partie de l’Alsace libérée. Ses premiers contacts avec la population, hier encore sous domination allemande, sont intéressants.

Enfin arrive l’Armistice tant espérée. Augustin la fête à Montgros entouré de sa famille. Pourtant il lui faut retourner en poste et attendre la démobilisation qui se fait attendre. Si la peur a disparue, bien des peines attendent encore Augustin ASTRUC.

Ce 4ème volume couvre la période 1918 à 1919.